Il faut agir rapidement.
Cherchez attentivement le nid. Il peut s’agir de débris végétaux en corbeille, d’un bol fait de boue mais aussi d’un trou dans un arbre ou bien encore d’un creux dans un bâtiment… Si vous le trouvez, replacez impérativement l’oisillon dedans. Les jeunes auront beaucoup plus de chance de survivre auprès de leurs parents qu’en centre de soins.
Si le nid a été détruit ou n’est pas visible, il faut placer cet oisillon dans un carton. Commencez par faire des trous dans le carton et placez au fond du papier journal. Si possible, munissez-vous de gants pour l’attraper et placez-le dedans. Disposez ce carton fermé dans une pièce calme et tempérée à l’abri des prédateurs sauvages ou domestiques. Ajoutez une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude (mais pas brûlante) entourée d’un tissu. Ne lui donnez ni à manger ni à boire. Dès que l’oisillon est en sécurité, contactez-nous au .
Il est essentiel de s’assurer que l’oisillon est en détresse. Beaucoup de jeunes ont une phase d’émancipation au sol, il ne faut alors surtout pas y toucher.
S’il s’agit d’une jeune chouette effraie, celle-ci n’a pas de phase d’émancipation au sol. Il faut donc que vous la remettiez dans son nid. Les chouettes effraie n’ont pas réellement de nid mais nichent dans des trous d’arbres ou à même le sol dans un grenier, une église. Si l’endroit est difficile d’accès, n’insistez pas, au risque d’effrayer les autres jeunes et qu’ils tombent du nid. Il faut alors la placer dans un carton. Commencez par faire des trous dans le carton et placez au fond du papier journal. Si possible, munissez-vous de gants pour l’attraper et placez-la dedans. Disposez ce carton fermé dans une pièce calme et tempérée à l’abri des prédateurs sauvages ou domestiques. Ajoutez une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude (mais pas brûlante) entourée d’un tissu. Ne lui donnez ni à manger ni à boire. Dès que l’oisillon est en sécurité, contactez-nous au .
S’il s’agit d’un jeune martinet, c’est-à-dire si les plumes de ses ailes ne dépassent pas les plumes de sa queue de plus de 1,5 cm, essayez de le replacer dans un nid. Les jeunes restent normalement au nid jusqu’à ce qu’ils sachent complètement voler. Cependant, avec les fortes chaleurs, ils s’approchent du bord pour se rafraichir et il peut leur arriver de tomber. Une erreur de nid n’est pas dramatique puisque le couple adoptif nourrira également le nouvel individu. Essayez cependant de trouver une nichée à peu près du même âge. Attention à ne pas abîmer les nids en place. Si le nid est inaccessible, il faudra alors nous contacter au .
S’il s’agit de n’importe quel autre oiseau et qu’il fait face à un danger immédiat (prédateur, route…) et ne semble pas blessé, le mieux est de le déplacer dans les 30 mètres maximum du lieu de découverte. Si possible, munissez-vous de gants et placez l’oisillon en hauteur (nid d’origine, branche haute, muret…).
S’il vous semble blessé (plaie, aile tombante…) ou que vous trouvez les 2 parents morts, il faut placer cet oisillon dans un carton. Commencez par faire des trous dans le carton et placez au fond du papier journal. Si possible, munissez-vous de gants pour l’attraper et placez-le dedans. Disposez ce carton fermé dans une pièce calme et tempérée à l’abri des prédateurs sauvages ou domestiques. Vous pouvez ajouter une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude (mais pas brûlante) entourée d’un tissu. Ne lui donnez ni à manger ni à boire. Dès que l’oisillon est en sécurité, contactez-nous au
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Pour information, l’odorat des oiseaux est faible et contrairement aux mammifères, le fait d’avoir touché un jeune ne perturbera pas le comportement des adultes.
Il est essentiel de s’assurer que l’oiseau est en détresse : il a une blessure apparente, une aile tombante ou vous semble faible et ne fuit pas à votre approche.
Cas particulier du martinet : il n’est pas forcément blessé mais cet oiseau est taillé pour le vol et ses pattes sont trop courtes pour qu’il puisse se renvoler facilement depuis le sol. Si les ailes de l’animal dépassent d’au moins 1,5 cm sa queue : il est en âge de voler. Manipulez-le avec précaution, en utilisant un linge si nécessaire pour le capturer et en maintenant délicatement les ailes collées au corps. Placez-vous dans une zone dégagée, levez le bras et laissez-le s’envoler tout seul. Ne le lancez pas en l’air (une petite impulsion tout au plus), il risquerait de retomber au sol et de se blesser. Essayez à plusieurs reprises. S’il ne décolle pas, il est en détresse. Il faudra alors nous contacter au
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Tout oiseau en détresse doit être placé dans un carton afin d’être dans le noir au calme. Commencez par faire des trous dans le carton et placez au fond du papier journal. Vous pouvez ajouter une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude (mais pas brûlante) entourée d’un tissu.
S’il s’agit d’un oiseau de bonne taille, vous pouvez vous aider d’un drap à mettre sur lui, une fois l’oiseau dans l’obscurité, il sera plus calme. S’il s’agit de surcroit d’un rapace, il est essentiel de se méfier des serres. Munissez-vous alors de gants en cuir ou d’une couverture épaisse, et de manches longues, approchez- vous calmement, recouvrez-le du tissu puis saisissez le corps de l’animal, ailes plaquées, à bout de bras et laissez les pattes à l’opposé de vous. Placez-le dans le carton, retirez calmement le tissu et fermez le carton avec du scotch.
Dans le cas d’un grand oiseau, contactez les pompiers ou l’Office Français de la Biodiversité de votre département :
Dans le cas d’un oiseau de petite taille (mésange, merle…), équipez-vous de gants si vous en avez à disposition et attrapez-le simplement, les ailes le long du corps. Disposez ce carton fermé avec du scotch dans une pièce calme et tempérée à l’abri des prédateurs sauvages ou domestiques. Ne lui donnez ni à manger ni à boire. Dès que l’oiseau est en sécurité, contactez-nous au .
S’il s’agit d’une chauve-souris, cela dépend de la période de l’année et des circonstances. Une chauve-souris ne doit être manipulée qu’en cas de nécessité et toujours avec des gants épais pour ne pas risquer une morsure susceptible de transmettre la rage.
S’il s’agit d’un autre mammifère de petite taille (loir, lérot, lapin, écureuil…) qui semble affaibli, par exemple s’il ne s’enfuit pas à votre approche, munissez-vous d’un carton de type boîte à chaussures dans lequel vous placez du papier journal, faites des trous pour que l’air puisse circuler puis ramassez-le délicatement et déposez-le dans la boîte, refermez la boite et placez-la dans un endroit calme et sombre, à l’abris de prédateurs domestiques. Ajoutez une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude (mais pas brûlante) entourée d’un tissu. Contactez-nous au .
S’il s’agit d’un mammifère de taille moyenne à grande (renard, blaireau, fouine, sanglier, cervidé…), contactez les pompiers ou l’Office Français de la Biodiversité de votre département :
OFB du Loir-et-Cher : 02 54 79 81 79
OFB de l’Indre : 02 54 29 38 75
OFB d’Indre-et-Loire : 02 47 26 80 13
OFB du Loiret : 02 38 57 39 24
OFB de l’Eure-et-Loir : 02 37 21 15 40 ou 02 37 91 93 57
OFB de la Sarthe : 02 43 42 48 33
Ces animaux peuvent être dangereux à manipuler, il vaut mieux faire appel à des professionnels qui ensuite confieront l’animal à un centre de soins.
Ne manipulez pas un jeune mammifère sans être certain qu’il soit en détresse. En effet, ces animaux sont très sensibles aux odeurs et leur mère risquerait de les abandonner.
S’il s’agit d’un jeune cervidé (cerf, chevreuil), attention ! Un jeune cervidé peut sembler abandonné ou affaibli car ne fuyant pas à l’approche d’un humain, mais c’est un comportement naturel. En effet, sa mère n’est pas loin et revient régulièrement le nourrir. Il ne faut surtout pas le toucher, sa mère risquerait alors de l’abandonner.
Si l’animal est en détresse ou accidenté, contactez-nous au .
S’il s’agit d’un marcassin, ne touchez pas l’animal et éloignez-vous de lui tranquillement. N’emportez pas un marcassin chez vous, car la mère repasse par les mêmes chemins pour chercher sa nourriture et peut ainsi le récupérer au passage.
Si l’animal est en détresse ou accidenté, contactez l’Office Français de la Biodiversité de votre département :
Si ses yeux sont fermés et qu’il n’a pas ou peu de poils, il n’est pas normal de le trouver seul, il y a donc nécessité de le prendre en charge. Munissez-vous d’un carton de type boîte à chaussures dans lequel vous placez du papier journal, faites des trous pour que l’air puisse circuler puis ramassez-le délicatement et déposez-le dans la boîte, refermez la boite et placez-la dans un endroit calme et sombre. Ajoutez une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude (mais pas brûlante) entourée d’un tissu. Contactez-nous au .
Si, en revanche, ses yeux sont ouverts, qu’il a beaucoup de poils et ne semble ni blessé ni affaibli, il est en train de s’émanciper. Laissez le jeune à l’endroit où vous l’avez trouvé.
Si ses yeux sont ouverts, qu’il a beaucoup de poils, mais semble affaibli, par exemple s’il ne s’enfuit pas à votre approche, munissez-vous d’un carton de type boîte à chaussures dans lequel vous placez du papier journal, faites des trous pour que l’air puisse circuler puis ramassez-le délicatement et déposez-le dans la boîte, refermez la boite et placez-la dans un endroit calme et sombre. Ajoutez une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude (mais pas brûlante) entourée d’un tissu. Contactez-nous au .
Attention, les jeunes lièvres peuvent sembler abandonnés ou affaiblis car ne fuyant pas à l’approche d’un humain, mais c’est un comportement naturel. En effet, leur mère n’est pas loin et revient régulièrement les nourrir. Il ne faut surtout pas les toucher, leur mère risquerait alors de les abandonner.
Pour les différencier, observez leur pelage : celui du jeune lapin est plus uni, alors que celui du jeune lièvre présente plusieurs couleurs, il est plus marbré.
S’il ne s’enfuit pas à votre approche, il doit être en détresse. Il vous faut prendre quelques précautions. Préparez une caisse de transport pour animaux domestiques ou, à défaut, un carton dans lequel vous placez du papier journal et faites des trous pour que l’air puisse circuler. Munissez-vous de gants en cuir ou d’une couverture épaisse et d’un vêtement épais à manches longues. Vous pouvez également vous aider d’un drap à mettre sur lui. Approchez-vous calmement, recouvrez-le du tissu puis saisissez le corps de l’animal avec une main au niveau de la nuque. Placez l’animal dans la caisse/le carton, retirez calmement le tissu, fermez (avec du scotch pour le carton) et placez-le dans un endroit calme et sombre.
Si l’animal (oiseau, petit rongeur…) que votre chat a attrapé présente une blessure apparente (plaies, aile pendante, patte abimée…), éloignez le chat ou les autres animaux domestiques susceptibles de s’intéresser à l’animal. Munissez-vous d’un carton de type boîte à chaussures dans lequel vous placez du papier journal, faites des trous pour que l’air puisse circuler puis ramassez-le délicatement et déposez-le dans la boîte, refermez la boite et placez-la dans un endroit calme et sombre. Ajoutez une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude (mais pas brûlante) entourée d’un tissu. Contactez-nous au .
Si l’animal (oiseau, petit rongeur…) que votre chat a attrapé n’a pas de blessure apparente mais semble seulement choqué, s’il ne s’enfuit pas, éloignez le chat ou les autres animaux domestiques susceptibles de s’intéresser à l’animal. Munissez-vous d’un carton de type boîte à chaussures dans lequel vous placez du papier journal, faites des trous pour que l’air puisse circuler puis ramassez-le délicatement et déposez-le dans la boîte, refermez la boite et placez-la dans un endroit calme et sombre. Ajoutez une bouillotte ou une bouteille d’eau chaude (mais pas brûlante) entourée d’un tissu. Laissez-le au calme seul pendant 2 heures, puis emmenez la boîte à l’extérieur et ouvrez-la. Si l’oiseau s’envole ou si le petit rongeur s’enfuit, tout va bien, si l’oiseau ne s’envole pas ou si le petit rongeur reste dans le carton, contactez-nous au .
Ces animaux sont protégés, il est strictement interdit de leur porter atteinte. En cas de destruction ou de dérangement d’espèces protégées ou d’habitats d’espèces protégées, une demande de dérogation doit, au préalable, être effectuée auprès de la DREAL de votre région ou de la DRIEE (Ile de France).
Nous vous conseillons de vous rapprocher d’associations locales qui vous orienteront et vous aideront à mettre en place des mesures compensatoires.
RDV sur le site http://www.museum-bourges.net/ pour plus de détails. Ou contactez Amélie Chrétien (chiroptérologue coordinatrice biodiversité et chauves-souris du MHN de Bourges) au 02.48.65.37.34.
Vous avez un problème de cohabitation avec d’autres espèces ?
Contactez-nous au
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Ces animaux sont protégés, il est strictement interdit de leur porter atteinte. En cas de destruction ou de dérangement d’espèces protégées ou d’habitats d’espèces protégées, une demande de dérogation doit, au préalable, être effectuée auprès de la DREAL de votre région ou de la DRIEE (Ile de France).
Nous vous conseillons de vous rapprocher d’associations locales qui vous orienteront et vous aideront à mettre en place des mesures compensatoires.
Vous avez un problème de cohabitation avec d’autres espèces ?
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Le Centre de Soins Beauval Nature-Françoise Delord pour la faune locale est membre du Réseau des Centres de Soins faune sauvage. Ce Réseau National est constitué de 18 structures dédiées au soin de la faune sauvage en métropole et en outre-mer. Chaque centre poursuit un objectif : prendre en charge et soigner les animaux sauvages en détresse dont le nombre ne cesse d’augmenter chaque année. Les centres de soins du Réseau sont complémentaires par leurs savoirs sur la faune en détresse. En effet, certains ont développé des compétences supplémentaires sur la veille sanitaire, les suivis scientifiques, la gestion de crise de type pollution, les échouages de mammifères marins, la médiation ou encore des techniques de soins spécifiques…
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